RENAISSANCE |
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LA RENAISSANCE
Quand ? 16 ème siècle Où ? Italie (Florence), puis toute l'Europe.
L'homme cesse de se considérer comme entièrement soumis à la divinité, il prend conscience de sa singularité et surtout de sa capacité à comprendre et à transformer le monde qui l'entoure.
Cette audace nouvelle se traduit dans tous les domaines de l'esprit, et particulièrement dans les arts plastiques, qui voient apparaître de nouvelles techniques et concepts (le tableau sur châssis, la peinture à l'huile, la perspective, le paysage). C'est également l'époque des grandes découvertes (l'Amérique, 1492) et de l'imprimerie (1440). Cette dernière invention va considérablement accélérer le brassage des nouvelles idées.
La Renaissance est précédée au XV ème siècle par la Pré-Renaissance (Quattrocento). On inclut parfois aussi la fin du XIV ème siècle (Trecento) dans la Renaissance.
développement L’expression "Renaissance" désigne grosso modo la période comprise entre la fin du 14ème et le 16ème siècle et s’applique à tous les aspects de la culture humaniste : art, science, société. L’intérêt pour la perspective, de même que pour l’anatomie, est central dans la peinture et la sculpture. On peut parler de recherche d’un naturalisme.
Artistes majeurs Peinture Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Leon Battista Alberti, Piero della Francesca, Masaccio, Andrea Mantegna, Fra Filippo Lippi, Gozzoli, Fra Angelico, Andrea del Castagno, Botticelli, Paolo Uccello, Giovanni Bellini, Giorgiono, Titien, Albrecht Dürer, Jean Clouet, Pierre Brueghel l’Ancien, Jérôme Bosch, Han Holbein Le Jeune, Lucas Cranach l’Ancien, Albrecht Altdorfer, Mathias Grünewald, Le Greco
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Michel-Ange - Voûte de la Chapelle Sixtine 1512
Présentation : commencées en 1508 et terminée en 1512, les fresques de la voûte de la Chapelle Sixtine (Vatican), une commande du pape Jules II, sont l'oeuvre maîtresse de Michel-Ange.
Auteur : Léonard de Vinci
Titre : portrait de Mona Lisa (Lisa Del Giocondo, née Lisa Maria Gherardini) dite La Joconde
Date : entre 1503 et 1506 (époque de la Renaissance) Sujet : portrait d’une jeune femme devant un paysage montagneux Technique : peinture à l’huile sur bois de peuplier Lieu de conservation : Paris, musée du Louvres
Présentation : Il s’agit d’un portrait commandé à Léonard de Vinci (alors âgé de 51 ans) par le riche marchand florentin Francesco Del Giocondo. Il représente sa jeune épouse de 24 ans, Mona Lisa, assise sur un fauteuil (sans doute sur un balcon). Conformément à la mode de l’époque, les sourcils sont épilés. Le paysage est divisé en deux parties : en bas, le monde terrestre, aux couleurs de terre, en haut un monde imaginaire, dans des tons bleus.
Le mot « giocondo » signifie en italien « heureux », ou « serein » ; Vinci a sans doute voulu faire le portrait d’une expression universelle (la maternité ? la féminité ? la sérénité ?), c’est à dire une œuvre symbolique. Del Giocondo ne reçut jamais son portrait, que Vinci conserva avec lui jusqu’à Amboise où l’avait reçu François 1er. Louis XIV l’exposa ensuite à Versailles, et la Joconde n’a depuis jamais quitté la France.
Le succès du tableau vient en partie de sa réalisation à base d’ombres et de lumières réparties en dégradés subtils. On remarquera l’utilisation du flou (sfumato) dans les arrière-plans : Vinci est l’un des inventeurs de la perspective atmosphérique.
Albrecht Altdorfer – la bataille d’Issus (1528) Titre : la bataille d'Issus (ou "la bataille d'Alexandre")
Date : 1528 Sujet : une bataille entre le macédonien Alexandre et le Perse Darius Technique : huile sur bois Lieu de conservation : Pinacothèque de Munich Présentation : il s'agit de l'une des huit représentations de batailles commandées à Altdorfer par le duc Guillaume IV de Bavière. La scène est romantique, tragique. Dans le ciel, un cartouche porte en latin l'inscription suivante :
Michel-Ange – David
Date : réalisé entre 1501 et 1504 Sujet : David, sa fronde à la main, avant qu'il n'affronte le géant Goliath Technique : sculpture sur marbre de Carrare Lieu de conservation : Florence Présentation : David est représenté comme un athlète, dans une position du corps que l'on appelle contrapposto (appuyé sur une seule jambe). Cette statue monumentale a été considérée dès sa création comme le symbole des vertus (romaines) de la république de Florence.
Présentation (voir source) "Le Dôme de la cathédrale de Florence s'admire de l'extérieur, de l'intérieur de la cathédrale, mais aussi de l'intérieur du dôme lui-même. Lors de la construction de la cathédrale, les travaux démarrèrent, comme cela se fait régulièrement, avant même que tous les problèmes techniques soient résolus. C'est ainsi qu'on éleva les piliers et les murs, laissant un trou béant pour le dôme futur, une cavité perchée à 60m de hauteur et large d'une cinquantaine de mètres. C'est là que devait se construire le dôme le plus grand jamais réalisé. Oui, mais qui serait capable de l'édifier ? Les florentins s'interrogeaient sur le devenir de ce trou béant à la démesure de leurs prétentions. Filippo Brunelleschi travaillait déjà sur cette coupole gigantesque depuis plusieurs mois. Il déposa un projet. Le projet monumental de Brunelleschi prévoyait une construction en briques, dont l'angle de pose éait très précis, liées entre elles par du mortier. Les risques de glissement étaient réels, comme les risques d'affaissement des murs. Finalement, la coupole fut achevée, surmonté d'un pavillon de pierre afin de bien peser sur l'ensemble et lui donner la rigidité qu'il convenait. Cette coupole, la plus grande du monde, démontre bien la démesure de la puissance florentine et l'habileté extraordinaire de Filippo Brunelleschi. Le projet de Brunelleschi prévoyait que l'intérieur de la coupole soit recouvert d'une mosaïque d'or, visant à refléter la lumière provenant des fenêtres situées juste en dessous. Mais sa mort modifia le devenir de sa coupole. En effet, le Grand Duc Cosme 1er de Medicis demanda à Giorgio Vasari d'y peindre un Jugement dernier. Le travail dura de 1572 à 1579, c'est-à-dire après la mort de Vasari (1754). Le dernier cercle central, entièrement peint par les mains de Vasari, représente les "24 vieillards" de l'Apocalypse (24 anciens, conseillers de Dieu). Ainsi, une dualité s'établit dans la cathédrale, entre la présence du Christ et celle de Satan."
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